Description
On devine que ce corps finira par se vider de son eau. Que la peau fine qui le recouvre, son enveloppe, finira par se déchirer. Que la chaire finira par fondre totalement, qu’elle deviendra des débris de terre identiques à ceux sur lesquels l’on ne peut éviter de marcher dans cette église. Ça se voit très clairement que Kamayinga Jean-Oeudes est un squelette encore habité par le souffle; un squelette chaud, un cadavre qui, en attendant de devenir froid, s’agite, rêve.
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